Ensemble, faisons briller le Togo comme l'or de l'humanité

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Kofi M. Sonokpon

Kofi M. Sonokpon

Futur Président

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Vu le grand fiasco spirituel, moral, politique, social, économique et financier dans lequel la longue confiscation tyrannique et dynastique du pouvoir a plongé la nation togolaise, nous n'aurons d'autres choix que de refonder le Togo sur les principes infaillibles et divins de Vérité, de Justice et d'Amour du prochain, qui qu'il soit. Notre survie collective et l'avenir de notre pays en dépendent. Je nous invite, dans un sursaut national, à en prendre conscience.

- Kofi Sonokpon

Vu le grand fiasco spirituel, moral, politique, social, économique et financier dans lequel la longue confiscation tyrannique et dynastique du pouvoir a plongé la nation togolaise, nous n'aurons d'autres choix que de refonder le Togo sur les principes infaillibles et divins de Vérité, de Justice et d'Amour du prochain, qui qu'il soit. Notre survie collective et l'avenir de notre pays en dépendent. Je nous invite, dans un sursaut national, à en prendre conscience.

- Kofi Sonokpon

Un leadership de rang mondial au service de tous les Togolais

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À PROPOS

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Copyright © 2018 Kofi Sonokpon. Tous droits réservés

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Premier candidat d'origine africaine à briguer le poste du Maire de Montréal, la deuxième métropole canadienne en 2013, Kofi Sonokpon est le Directeur de Publication d’Airline Profits, le premier magazine aéronautique consacré à l’efficacité et la rentabilité des compagnies aériennes. Avec près de 25 ans d’expérience en aviation internationale, Kofi Sonokpon est détenteur d'un Master of Business Administration (MBA) spécialisé en transport aérien sponsorisé par l’Association internationale du transport aérien (IATA) et décerné  par le John Molson School of Business (JMSB) de l'Université Concordia. Expert aéronautique et leader d’opinion, Kofi Sonokpon est également conférencier, formateur et l’auteur de plusieurs ouvrages à propos du leadership et d’une série innovante consacrée à la gestion des compagnies aériennes au 21e siècle... 

Cliquez ici pour lire toute ma bio.

Premier candidat d'origine africaine à briguer le poste du Maire de Montréal, la deuxième métropole canadienne en 2013, Kofi Sonokpon est le Directeur de Publication d’Airline Profits, le premier magazine aéronautique consacré à l’efficacité et la rentabilité des compagnies aériennes. Avec près de 25 ans d’expérience en aviation internationale, Kofi Sonokpon est détenteur d'un Master of Business Administration (MBA) spécialisé en transport aérien sponsorisé par l’Association internationale du transport aérien (IATA) et décerné  par le John Molson School of Business (JMSB) de l'Université Concordia. Expert aéronautique et leader d’opinion, Kofi Sonokpon est également conférencier, formateur et l’auteur de plusieurs ouvrages à propos du leadership et d’une série innovante consacrée à la gestion des compagnies aériennes au 21e siècle... 

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MA BIOGRAPHIE

MA BIOGRAPHIE

Homme politique indépendant et déterminé à mettre son leadership de rang mondial au service de tous les Togolais, Kofi Sonokpon s’est officiellement engagé depuis 2018 pour un vrai changement socio-politique et économique au Togo. Porteur de l’idéal ENSEMBLE, Faisons briller le Togo comme l’or de l’humanité, Kofi Sonokpon est le responsable du magazine du même nom à travers lequel il partage sa vision et ses perspectives destinées à sensibiliser et à mobiliser les Togolais au sujet des défis et enjeux actuels et futurs ainsi que des priorités nécessaires pour faire décoller le Togo. Premier candidat d'origine africaine à briguer le poste du Maire de Montréal, la deuxième métropole canadienne en 2013, Kofi Sonokpon est le Directeur de Publication d’Airline Profits, le premier magazine aéronautique consacré à l’efficacité et à la rentabilité des compagnies aériennes. Avec près de 25 ans d’expérience en aviation internationale, Kofi Sonokpon est détenteur d'un Master of Business Administration (MBA) spécialisé en transport aérien sponsorisé par l’Association internationale du transport aérien (IATA) et décerné  par le John Molson School of Business (JMSB) de l'Université Concordia. Expert aéronautique et leader d’opinion, Kofi Sonokpon est également conférencier, formateur et l’auteur de plusieurs ouvrages à propos du leadership et d’une série innovante consacrée à la gestion des compagnies aériennes au 21e siècle, à savoir Airlines for Business et Airlines for Technology. Accrédité comme délégué des médias à la 39e Assemblée Triennale de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) en 2016, Kofi Sonokpon anime la série Airline Profits Executive Interviews au cours de laquelle il discute des divers problèmes et solutions avec des dirigeants et des experts du secteur aéronautique. Au cours de sa riche carrière internationale, Kofi Sonokpon a servi plusieurs grandes entreprises en aviation en Afrique, en Europe et en Amérique et a contribué à la réalisation de plusieurs programmes aéronautiques de grande envergure. 

Au plan communautaire, Kofi Sonokpon est un citoyen engagé dans la lutte au décrochage scolaire à titre de conférencier depuis 2010. À ce titre, il s’est adressé à plusieurs milliers de jeunes élèves et étudiants lors de ses conférences enflammées au sujet du leadership, de la persévérance, de l’entreprenariat et de la réussite dans la région métropolitaine de Montréal. Désigné comme modèle de persévérance dans le cadre du programme Valorisation Jeunesse Modèle Sans Frontière, une initiative du Gouvernement du Québec, Kofi Sonokpon a également reçu les remerciements de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et du Réseau Réussite Montréal pour son engagement à promouvoir l’éducation, la persévérance et la réussite scolaire.

Nominé à maintes reprises pour le prix du MBA de l’année, Kofi Sonokpon a reçu plusieurs distinctions pour ses succès professionnels et son service à la communauté dont celle de Lauréat 2014 du Mois de l’Histoire des Noirs. Kofi Sonokpon est père de famille et réside actuellement à Montréal au Canada. 

Homme politique indépendant et déterminé à mettre son leadership de rang mondial au service de tous les Togolais, Kofi Sonokpon s’est officiellement engagé depuis 2018 pour un vrai changement socio-politique et économique au Togo. Porteur de l’idéal ENSEMBLE, Faisons briller le Togo comme l’or de l’humanité, Kofi Sonokpon est le responsable du magazine du même nom à travers lequel il partage sa vision et ses perspectives destinées à sensibiliser et à mobiliser les Togolais au sujet des défis et enjeux actuels et futurs ainsi que des priorités nécessaires pour faire décoller le Togo. Premier candidat d'origine africaine à briguer le poste du Maire de Montréal, la deuxième métropole canadienne en 2013, Kofi Sonokpon est le Directeur de Publication d’Airline Profits, le premier magazine aéronautique consacré à l’efficacité et à la rentabilité des compagnies aériennes. Avec près de 25 ans d’expérience en aviation internationale, Kofi Sonokpon est détenteur d'un Master of Business Administration (MBA) spécialisé en transport aérien sponsorisé par l’Association internationale du transport aérien (IATA) et décerné  par le John Molson School of Business (JMSB) de l'Université Concordia. Expert aéronautique et leader d’opinion, Kofi Sonokpon est également conférencier, formateur et l’auteur de plusieurs ouvrages à propos du leadership et d’une série innovante consacrée à la gestion des compagnies aériennes au 21e siècle, à savoir Airlines for Business et Airlines for Technology. Accrédité comme délégué des médias à la 39e Assemblée Triennale de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) en 2016, Kofi Sonokpon anime la série Airline Profits Executive Interviews au cours de laquelle il discute des divers problèmes et solutions avec des dirigeants et des experts du secteur aéronautique. Au cours de sa riche carrière internationale, Kofi Sonokpon a servi plusieurs grandes entreprises en aviation en Afrique, en Europe et en Amérique et a contribué à la réalisation de plusieurs programmes aéronautiques de grande envergure. 

Au plan communautaire, Kofi Sonokpon est un citoyen engagé dans la lutte au décrochage scolaire à titre de conférencier depuis 2010. À ce titre, il s’est adressé à plusieurs milliers de jeunes élèves et étudiants lors de ses conférences enflammées au sujet du leadership, de la persévérance, de l’entreprenariat et de la réussite dans la région métropolitaine de Montréal. Désigné comme modèle de persévérance dans le cadre du programme Valorisation Jeunesse Modèle Sans Frontière, une initiative du Gouvernement du Québec, Kofi Sonokpon a également reçu les remerciements de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et du Réseau Réussite Montréal pour son engagement à promouvoir l’éducation, la persévérance et la réussite scolaire.

Nominé à maintes reprises pour le prix du MBA de l’année, Kofi Sonokpon a reçu plusieurs distinctions pour ses succès professionnels et son service à la communauté dont celle de Lauréat 2014 du Mois de l’Histoire des Noirs. Kofi Sonokpon est père de famille et réside actuellement à Montréal au Canada. 

MON PARCOURS DÉTAILLÉ

MON PARCOURS DÉTAILLÉ

Ma naissance et mon enfance

Conçu à Niamtougou dans le Nord-Est du Togo, je suis né à Kpalimé dans le Sud-Ouest le 10 novembre 1972. Lorsque le temps de l’accouchement était venu, mon père n’étant pas encore revenu à la maison après le travail, ma mère a été transportée à l’hôpital par des militaires. C’est en chemin qu’elle a délivré le fils qu’elle attendait depuis plusieurs années. C’est ainsi que j’ai grandi avec une admiration particulière pour les soldats togolais, car j’avais appris comment ils avaient servi et protégé ma mère et moi. Je dois avouer que je ne reconnais plus ces hommes en uniformes qui faisaient autrefois ma fierté. Cependant, malgré toutes les atrocités que le régime tyrannique a pu les pousser à commettre sur les populations civiles togolaises, je garde l'espoir que l'Armée togolaise retrouvera ses lettres de noblesse en redevenant une institution respectable, admirable et effectivement au service du peuple dont elle émane.

À ma naissance, mon père Antoine Sonokpon et ma mère Philomène Abalo  m'avaient nommé Juste Dieudonné Sonokpon. Ces noms ont été ensuite changés en 1974 après la décision du feu Président Gnassingbé Eyadema d’imposer sa politique d’authenticité africaine qui consistait à rejeter les prénoms dits importés. Depuis lors, je suis connu sous le nom de Kofi Mawuena Sonokpon. 

Mon père a servi l'État togolais comme l'un des juges les plus honnêtes, les plus intègres et les plus respectueux des lois et des biens publics que le Togo ait connus. Et comme commerçante, ma mère a contribué à l'économie togolaise, étant l'une des femmes les plus laborieuses, les plus battantes et les plus généreuses du pays.

Mes deux parents croyaient fermement en l'importance de l'éducation et du travail. La générosité, l'objectivité, la justice, l'intégrité et surtout le respect d'autrui et de la chose publique étaient pour eux des valeurs cardinales et non négociables. Aujourd'hui, considérant la gestion médiocre et le détournement des biens publics à des fins personnelles et partisanes, je suis très reconnaissant et encore plus fier d'avoir eu des parents comme Antoine et Philomène. 

Malgré le fait que je les ai perdus assez jeune (mon père à 12, puis ma mère à 21 ans), ils avaient quand-même réussi à m'inculquer des valeurs absolûment nécessaires pour gagner et réussir honnêtement sa vie. 

Par ailleurs, ma mère était parvenue à me vendre sa vision d'un bel avenir grâce aux études, cela est d'autant plus formidable considérant le fait qu'elle n'avait jamais été à l'école et qu'elle ait rêvé toute sa vie de pouvoir lire et écrire ne serait-ce que son propre nom.

Mon parcours scolaire

De Kpalimé, mon père a été affecté à Tabligbo dans le Sud-Est, j’avais alors quatre ans. C’est à Tabligbo que j’ai désiré aller à l’école avec les autres enfants pour ne pas rester seul à la maison. J’avais alors cinq ans, donc un an de moins que l’âge minimum requis pour commencer les cours préparatoires. Toutefois, j’ai été accepté à l’École primaire catholique de la ville. Après deux années passées là, mon père a été muté à nouveau, cette fois à Bassar dans le Nord-Ouest. Ayant obtenu mon Certificat d’Étude du Premier Degré (CEPD) à l’École Centrale de Bassar, je me suis inscrit au CEG Bassar-Est. Quatre ans plus tard, j’ai obtenu mon Brevet d’Étude du Premier Cycle (BEPC), puis je suis parti pour faire le lycée à Lomé. Je souhaitais m’habituer à la vie dans capitale avant d’entamer mes cours universitaires trois ans plus tard. 

Comme je l’ai décrit dans mon mémoire autobiographique paru en 2009, j’ai vécu dix ans à Bassar, à Banida, un quartier à majorité Tem. C’est là que mon père a pris sa retraite et c’est également là qu’il est décédé alors que j’avais encore 12 ans. C’est aussi là que j’ai perdu ma mère 9 ans plus tard. C’est donc en pays Bassar que j’avais vraiment entamé mon éducation formelle, mais aussi l’école de la vie, sans laquelle nul ne peut objectivement prétendre réussir sa vie, encore moins à contribuer à la réussite des autres.

À l’été 1988, j’ai passé mes vacances à Lomé espérant y participer au concours d’entrée au Lycée de Tokoin. Ayant été informé du renvoi de mon dossier au Lycée de Bassar, j'ai demandé à ma mère de m’inscrire plutôt  au Collège Saint- Joseph où j’ai été admis. Connaissant l’état de nos finances familiales surtout après la retraite et le décès de mon père, je reconnais que ma mère a dû faire de grands sacrifices pour parvenir à payer mes frais de scolarité en tant que Joséphien. C’est là que j’ai obtenu mon Baccalauréat série C en 1991.

Mon parcours universitaire au Togo

Après l’obtention de mon bac, j’ai d’abord suivi des cours à la Faculté de Médecine, mais à la suite de mon admission sur concours à l’École Nationale Supérieure des Ingénieurs (ENSI) de Lomé, j’ai fait un tronc commun en vue de me spécialiser en génie électronique. C’était sans compter avec des ennuis de santé en cours d’année qui avaient fini par affecter mes résultats académiques. C’est ainsi que pour la première fois depuis la deuxième année du primaire, je me suis retrouvé avec une moyenne insuffisante pour passer en classe supérieure. Le comble était que cette année-là, la nouvelle direction de l’ENSI avait décidé de renvoyer tous les étudiants qui n’avaient pas obtenu la moyenne de passage au premier semestre. J’étais deuxième sur cette liste de candidats au renvoi. Loin de garder des souvenirs négatifs de mon court passage à l’ENSI, il y a des aspects positifs à relever, notamment l’obtention d’une bourse d’études à l’issue du concours d’entrée. Ensuite, il y a eu la prise de conscience que la pratique régulière d’un sport aurait pu m’éviter des ennuis de santé. Enfin, il y a les nouvelles opportunités qui s’étaient offertes à moi et qui n’auraient pas pu arriver autrement.

Toutefois, je ne saurai poursuivre mon récit sans exprimer ma consternation profonde à l’idée que les étudiants togolais continuent de percevoir 23 ans plus tard presque le même montant de bourse que moi à l’époque, soit moins de 50 dollars américains par mois. Et ce fut pratiquement le même montant que la plupart de nos aînés avaient perçu avant nous. Ce qui est encore triste c’est de constater la violence avec laquelle les étudiants togolais sont réprimés chaque fois qu’ils demandent un maigre ajustement de cette allocation devenue insignifiante à cause de l’inflation. Certains sont même arbitrairement arrêtés et jetés en prison pour avoir osé revendiquer une modique augmentation de cette allocation de misère et de meilleures conditions de vie estudiantine.

Revenant à mon passage sur le campus universitaire de Lomé, j’ai dû rencontrer un conseiller pédagogique pour réévaluer mes options académiques avant de pouvoir m’inscrire à un autre programme après l’ENSI. Ne sachant pas clairement quoi choisir, j’ai décidé alors de m’inscrire en lettres anglaises à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLESH). J’étais convaincu que la langue anglaise constituerait un atout quelle que soit la branche d'études que je choisirai plus tard. C’est ainsi donc que je me suis consacré à étudier la langue de Shakespeare. Cela m'a permis d'obtenir un Diplôme d'Études Universitaires Générales (DEUG) en 1994. L'année suivante, je m'étais inscrit en licence, lorsque j’ai pris part à un concours de recrutement de stagiaires organisé par l’ancienne compagnie aérienne multinationale, Air Afrique. 

Mon parcours international et professionnel

Sur le plan professionnel, je suis le Directeur de publication d’Airline Profits, la première revue aéronautique au monde à être consacré à l’amélioration de la rentabilité des compagnies aériennes. En termes de carrière, j’ai essentiellement évolué dans le secteur aéronautique depuis près de 25 ans. 

Dakar: L'Escale et le Tremplin

En effet, embauché en 1995 comme stagiaire électronicien-avion à l’issue d’un concours international tenu dans les onze États-membres de l’ancienne compagnie aérienne multinationale, Air Afrique, j’avais entamé une formation en maintenance- avion au Centre de formation professionnelle aéronautique de Dakar (CEFOPAD ) au Sénégal. Je faisais partie d'une trentaine de jeunes africains tous dans la vingtaine et issus des onze États-membres d'Air Afrique. Nous étions considérés comme la crème de la crème de l'Afrique. À part nos collègues sénégalais, presque la totalité du groupe arrivait pour la première fois à Dakar, notamment mes deux autres collègues togolais et moi. Le centre de formation abritait un internat, ce qui nous a permis de passer beaucoup de temps ensemble. Cette expérience extraordinaire et très enrichissante m'a permis de découvrir d'autres cultures, réalités et mentalités africaines.

À l'issue des deux années de stage de formation, j'ai pris fonction en tant qu'Électronicien-avion à la Direction Industrielle d'Air Afrique située près de l'Aéroport international Léopold Sédar Senghor à Dakar-Yoff. 

Aujourd'hui, en rétrospective, je m'estime heureux d'avoir vécu cette expérience unique au début de ma carrière professionnelle, car les acquis de ma formation au CEFOPAD m'ont conféré une vision pratique et concrète plus qu'aucune de mes autres formations académiques. En outre, le CEFOPAD constitue un modèle de réussite qui devrait être amélioré et repliqué notamment au Togo, considérant l'état de déchéance avancée de notre système éducatif.

Montréal et Toronto: À la découverte d'autres horizons

Après avoir servi Air Afrique pendant deux autres années au sein de sa Direction Industrielle toujours à Dakar, je me suis envolé pour le Canada vers la fin de 1999. J’avais été accepté par le John Molson School of Business de l’Université Concordia à Montréal au Québec comme candidat à un programme dédié à la gestion du transport aérien (International Aviation MBA).

À la fin de cette formation hautement compétitive, j’ai intégré en 2001 la filiale  canadienne du groupe européen Sonovision ITEP, un sous-traitant  des fabricants d’avion Airbus et Bombardier. Ensuite, j’ai été embauché par Bombardier en 2005 pour assurer la coordination du programme d’amélioration de leur flotte d’avions régionaux en service de type CRJ. Par la suite vers la fin de 2006, j’ai obtenu une promotion et un transfert à Toronto au siège des avions commerciaux pour coordonner les efforts de réduction des coûts de maintenance-avion pour les flottes d’avion en service de types CRJ et série Q dont le fameux Q400 qu'exploite la compagnie ASKY basée au Togo. Dans ce cadre, j’ai organisé et coordonné plusieurs rencontres internationales aussi bien au Canada, aux États-Unis et en Europe pour discuter des problèmes techniques et commerciaux liés à l’exploitation des avions régionaux. 

À ce titre j’ai assuré la coordination du groupe de travail multidisciplinaire composé des représentants des compagnies aériennes, des fournisseurs et d’experts de Bombardier Aéronautique.  

Par ailleurs, j'ai joué un rôle important dans l'aboutissement des négociations avec des fournisseurs et des équipes internes de Bombardier pour parvenir à des solutions techniques et commerciales en faveur des compagnies aériennes, notamment exploitants des avions régionaux. Ces efforts se sont soldés sur des gains annuels substantiels évalués à plusieurs millions de dollars américains.

Environ trois ans plus tard en 2009, j’ai été à nouveau promu et muté à Montréal avec pour mission de coordonner tous les échanges entre le département du génie de la maintenance-avion et les autres départements des avions commerciaux de Bombardier en charge des CRJ. Ce faisant, j’ai aussi assuré la liaison avec l’équipe d’ingénieurs chargée de développer le nouveau type d'avion, à savoir le CRJ1000

Dans ce cadre, j’ai servi de liaison entre Bombardier et l’autorité de l’aviation civile canadienne, Transport Canada, en vue d’obtenir l’approbation du programme de maintenance du CRJ1000 devant contribuer à la certification dudit type d’appareil.

En 2010, j’ai été muté à la division des avions d’affaires pour coordonner la mise en service de nouveaux types d’avions notamment les Learjet 45XR/60XR, Challenger 300/605/850 et Global 5000/6000 sur les marchés émergents tels que la Chine et l’Inde, ainsi que des pays africains tels que l'Afrique du Sud, la Lybie, le Nigéria et la Namibie. J’ai également coordonné la formation des équipes de soutien en vue de l’introduction des nouveaux types d’appareils Learjet 70/75 sur les marchés européens et nord-américains.

Après une décennie passée au service du fabricant aéronautique canadien, Bombardier, j’ai entamé le démarrage d’une start-up dans le domaine des publications avec Airline Profits, la première revue aéronautique au plan mondial consacrée à l’amélioration de la rentabilité des compagnies aériennes.

Mon engagement citoyen

Parallèlement à ma carrière professionnelle et à ma vie familiale, je suis très impliqué dans la société notamment dans la lutte au phénomène d’abandon précoce des études secondaires par les jeunes adolescents, aussi appelé décrochage scolaire. Ainsi depuis 2010, j’ai visité près d’une centaine d’écoles et collèges et je me suis adressé à des milliers de jeunes dans la région métropolitaine de Montréal.

J’ai également créé depuis 2014, une bourse d’études à l’Université Concordia en l’honneur de mes parents que j’ai perdu très jeune. Ce programme permet d’aider des étudiants étrangers en difficulté financière quelle que soit leur origine.

En tant que Président, je compte non seulement étendre ce genre d’initiative au Togo, mais aussi inciter mes proches collaborateurs à en faire de même pour encourager non seulement les étudiants togolais les plus méritants, mais aussi les plus démunis de notre société. Faut-il souligner que cet effort sera fait en marge des programmes de bourses étatiques qui seront mis en place.

Mon expérience politique

Révolté par les cas de corruption et de clientélisme révélés à l'Hôtel de ville de Montréal, la deuxième métropole du Canada, j’avais décidé de proposer une alternative autre que celle des politiciens de carrière aux citoyens de cette cité qui m’avait accueilli 14 ans plus tôt. C’est ainsi qu’en 2013, j’ai présenté ma candidature pour briguer la magistrature suprême de Montréal, une mégalopole dont le budget de fonctionnement représentait au moins le double de celui du Togo. Loin de passer inaperçu, ma candidature avait inquiété les poids lourds de la politique canadienne qui étaient également en lice. Mon initiative avait suscité la curiosité de plusieurs médias dès l’annonce de mes intentions sur les réseaux sociaux. Toutefois, sentant venir un farouche adversaire et surtout pour éviter un feuilleton bis à la Barack Obama, des mains obscures avaient vite fait de poser un véto médiatique tacite sur la diffusion de ma candidature avant et pendant la campagne électorale. Néanmoins, j’ai quand-même réussi à marquer la mémoire collective comme le premier candidat d’origine africaine à briser la croyance populaire selon laquelle seuls les natifs québécois pouvaient solliciter le vote  des habitants de Montréal, qui est pourtant une ville fortement cosmopolite. Et sans le savoir, cette courte expérience politique combinée à mon expérience professionnelle m’a en quelque sorte préparé à relever les défis de taille auxquels est confronté mon pays natal, le Togo.

 

Ma bibliographie

Suite à une hospitalisation en 1992 au CHU de Lomé-Tokoin (devenu aujourd'hui un lieu de la honte pour toute une nation), pendant laquelle j’ai vu mourir plusieurs patients en réanimation, j’avais fait un vœu à mon Créateur. S’il me gardait en vie et me protégeait, j’écrirai un jour sur ses bienfaits. J’ai fini par tenir promesse 17 ans plus tard avec la publication de mon premier livre. Il s’agit d’un mémoire autobiographique destiné surtout aux jeunes. Vivant alors à Toronto, la première métropole anglophone du Canada, le livre a d’abord été publié en anglais sous le titre The Impossible Flight: An Inspiring True Story of Vision, Adversity and Success, puis en Français Le Vol Impossible: Une histoire vraie et inspirante de Vision, d'Adversité et de Réussite, en 2010 après mon retour à Montréal. Ce livre témoignage qui relate mon parcours et mes choix depuis mon enfance a été adapté pour les écoles respectivment en français et en anglais sous les titres Récompensé pour ses études secondaires: Et si le temps pouvait raconter votre réussite? et Rewarded for Completing High School: How Time Can Tell Your Success Story.

Outre ces quatre titres, j’ai publié en 2014 d’autres ouvrages destinés à améliorer l’efficacité des entreprises, notamment :

  • Vision Load Factor: Measuring Effectiveness of Leadership
  • The TALENT Criteria: Attracting True Talents for Your Dream Team
  • The Value of Going the Extra Mile: Why You Should Always Do More than Expected.

Puis en 2017, j’ai publié une série d’ouvrages destinés à  transformer les compagnies aériennes en vue d’améliorer leur efficacité et leur rentabilité à savoir :

  • Airlines for Business: A Customer-centric and Profitable Model for the 21st Century Airline
  • Airlines for Technology: A Congruent, Agile, Reliable and Integrated Model for the 21st Century Airline.

Enfin, j’ai entamé la rédaction de deux manuscrits. L’un consacré à ma vision pour le Togo et l’autre abordera le périlleux exode des jeunes africains talentueux vers l’Europe et y proposera une alternative concrète pour mettre fin à cet exode de la honte. Il s'agit de :

  • Faire briller le Togo: Comme l'or de l'humanité
  • Quête d'Eldorado: Pourquoi chercher si loin l'opportunité qui est si près?

Mes valeurs

En plus des valeurs cardinales que mes parents m'ont inculquées, un autre évènement majeur s’était produit pendant que je fréquentais le Collège Saint-Joseph. Quand bien-même j’avais découvert le Nouveau Testament à Bassar environ 8 ans plus tôt, c’est à Lomé que j’ai pris connaissance de la Bible toute entière et je me suis consacré depuis lors à en faire une lecture quotidienne. Je dois avouer que le message de salut de Jésus Christ et la sagesse basée sur les principes divins ont peu à peu transformé ma vision personnelle de la vie et m’ont permis de me concentrer non seulement sur mes études et ma carrière professionnelle, mais aussi m’ont préparé à faire face aux défis de la vie notamment à l’étranger, comme je l’ai raconté dans mon mémoire autobiographique. Je dirai en résumé que ma foi en un Créateur suprême et en la vie m’a permis de traverser la longue nuit d’épaisses ténèbres sur le plan personnel et m’a préparé à me présenter au peuple togolais comme le serviteur modèle, authentique, rigoureux, intègre et visionnaire dont il a besoin pour passer de sa longue nuit au jour glorieux tant souhaité et prédit par le père de l’indépendance, Sylvanus Olympio.

Ma naissance et mon enfance

Conçu à Niamtougou dans le Nord-Est du Togo, je suis né à Kpalimé dans le Sud-Ouest le 10 novembre 1972. Lorsque le temps de l’accouchement était venu, mon père n’étant pas encore revenu à la maison après le travail, ma mère a été transportée à l’hôpital par des militaires. C’est en chemin qu’elle a délivré le fils qu’elle attendait depuis plusieurs années. C’est ainsi que j’ai grandi avec une admiration particulière pour les soldats togolais, car j’avais appris comment ils avaient servi et protégé ma mère et moi. Je dois avouer que je ne reconnais plus ces hommes en uniformes qui faisaient autrefois ma fierté. Cependant, malgré toutes les atrocités que le régime tyrannique a pu les pousser à commettre sur les populations civiles togolaises, je garde l'espoir que l'Armée togolaise retrouvera ses lettres de noblesse en redevenant une institution respectable, admirable et effectivement au service du peuple dont elle émane.

À ma naissance, mon père Antoine Sonokpon et ma mère Philomène Abalo  m'avaient nommé Juste Dieudonné Sonokpon. Ces noms ont été ensuite changés en 1974 après la décision du feu Président Gnassingbé Eyadema d’imposer sa politique d’authenticité africaine qui consistait à rejeter les prénoms dits importés. Depuis lors, je suis connu sous le nom de Kofi Mawuena Sonokpon. 

Mon père a servi l'État togolais comme l'un des juges les plus honnêtes, les plus intègres et les plus respectueux des lois et des biens publics que le Togo ait connus. Et comme commerçante, ma mère a contribué à l'économie togolaise, étant l'une des femmes les plus laborieuses, les plus battantes et les plus généreuses du pays.

Mes deux parents croyaient fermement en l'importance de l'éducation et du travail. La générosité, l'objectivité, la justice, l'intégrité et surtout le respect d'autrui et de la chose publique étaient pour eux des valeurs cardinales et non négociables. Aujourd'hui, considérant la gestion médiocre et le détournement des biens publics à des fins personnelles et partisanes, je suis très reconnaissant et encore plus fier d'avoir eu des parents comme Antoine et Philomène. 

Malgré le fait que je les ai perdus assez jeune (mon père à 12, puis ma mère à 21 ans), ils avaient quand-même réussi à m'inculquer des valeurs absolûment nécessaires pour gagner et réussir honnêtement sa vie. 

Par ailleurs, ma mère était parvenue à me vendre sa vision d'un bel avenir grâce aux études, cela est d'autant plus formidable considérant le fait qu'elle n'avait jamais été à l'école et qu'elle ait rêvé toute sa vie de pouvoir lire et écrire ne serait-ce que son propre nom.

Mon parcours scolaire

De Kpalimé, mon père a été affecté à Tabligbo dans le Sud-Est, j’avais alors quatre ans. C’est à Tabligbo que j’ai désiré aller à l’école avec les autres enfants pour ne pas rester seul à la maison. J’avais alors cinq ans, donc un an de moins que l’âge minimum requis pour commencer les cours préparatoires. Toutefois, j’ai été accepté à l’École primaire catholique de la ville. Après deux années passées là, mon père a été muté à nouveau, cette fois à Bassar dans le Nord-Ouest. Ayant obtenu mon Certificat d’Étude du Premier Degré (CEPD) à l’École Centrale de Bassar, je me suis inscrit au CEG Bassar-Est. Quatre ans plus tard, j’ai obtenu mon Brevet d’Étude du Premier Cycle (BEPC), puis je suis parti pour faire le lycée à Lomé. Je souhaitais m’habituer à la vie dans capitale avant d’entamer mes cours universitaires trois ans plus tard. 

Comme je l’ai décrit dans mon mémoire autobiographique paru en 2009, j’ai vécu dix ans à Bassar, à Banida, un quartier à majorité Tem. C’est là que mon père a pris sa retraite et c’est également là qu’il est décédé alors que j’avais encore 12 ans. C’est aussi là que j’ai perdu ma mère 9 ans plus tard. C’est donc en pays Bassar que j’avais vraiment entamé mon éducation formelle, mais aussi l’école de la vie, sans laquelle nul ne peut objectivement prétendre réussir sa vie, encore moins à contribuer à la réussite des autres.

À l’été 1988, j’ai passé mes vacances à Lomé espérant y participer au concours d’entrée au Lycée de Tokoin. Ayant été informé du renvoi de mon dossier au Lycée de Bassar, j'ai demandé à ma mère de m’inscrire plutôt  au Collège Saint- Joseph où j’ai été admis. Connaissant l’état de nos finances familiales surtout après la retraite et le décès de mon père, je reconnais que ma mère a dû faire de grands sacrifices pour parvenir à payer mes frais de scolarité en tant que Joséphien. C’est là que j’ai obtenu mon Baccalauréat série C en 1991.

Mon parcours universitaire au Togo

Après l’obtention de mon bac, j’ai d’abord suivi des cours à la Faculté de Médecine, mais à la suite de mon admission sur concours à l’École Nationale Supérieure des Ingénieurs (ENSI) de Lomé, j’ai fait un tronc commun en vue de me spécialiser en génie électronique. C’était sans compter avec des ennuis de santé en cours d’année qui avaient fini par affecter mes résultats académiques. C’est ainsi que pour la première fois depuis la deuxième année du primaire, je me suis retrouvé avec une moyenne insuffisante pour passer en classe supérieure. Le comble était que cette année-là, la nouvelle direction de l’ENSI avait décidé de renvoyer tous les étudiants qui n’avaient pas obtenu la moyenne de passage au premier semestre. J’étais deuxième sur cette liste de candidats au renvoi. Loin de garder des souvenirs négatifs de mon court passage à l’ENSI, il y a des aspects positifs à relever, notamment l’obtention d’une bourse d’études à l’issue du concours d’entrée. Ensuite, il y a eu la prise de conscience que la pratique régulière d’un sport aurait pu m’éviter des ennuis de santé. Enfin, il y a les nouvelles opportunités qui s’étaient offertes à moi et qui n’auraient pas pu arriver autrement.

Toutefois, je ne saurai poursuivre mon récit sans exprimer ma consternation profonde à l’idée que les étudiants togolais continuent de percevoir 23 ans plus tard presque le même montant de bourse que moi à l’époque, soit moins de 50 dollars américains par mois. Et ce fut pratiquement le même montant que la plupart de nos aînés avaient perçu avant nous. Ce qui est encore triste c’est de constater la violence avec laquelle les étudiants togolais sont réprimés chaque fois qu’ils demandent un maigre ajustement de cette allocation devenue insignifiante à cause de l’inflation. Certains sont même arbitrairement arrêtés et jetés en prison pour avoir osé revendiquer une modique augmentation de cette allocation de misère et de meilleures conditions de vie estudiantine.

Revenant à mon passage sur le campus universitaire de Lomé, j’ai dû rencontrer un conseiller pédagogique pour réévaluer mes options académiques avant de pouvoir m’inscrire à un autre programme après l’ENSI. Ne sachant pas clairement quoi choisir, j’ai décidé alors de m’inscrire en lettres anglaises à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLESH). J’étais convaincu que la langue anglaise constituerait un atout quelle que soit la branche d'études que je choisirai plus tard. C’est ainsi donc que je me suis consacré à étudier la langue de Shakespeare. Cela m'a permis d'obtenir un Diplôme d'Études Universitaires Générales (DEUG) en 1994. L'année suivante, je m'étais inscrit en licence, lorsque j’ai pris part à un concours de recrutement de stagiaires organisé par l’ancienne compagnie aérienne multinationale, Air Afrique. 

Mon parcours international et professionnel

Sur le plan professionnel, je suis le Directeur de publication d’Airline Profits, la première revue aéronautique au monde à être consacré à l’amélioration de la rentabilité des compagnies aériennes. En termes de carrière, j’ai essentiellement évolué dans le secteur aéronautique depuis près de 25 ans. 

Dakar: L'Escale et le Tremplin

En effet, embauché en 1995 comme stagiaire électronicien-avion à l’issue d’un concours international tenu dans les onze États-membres de l’ancienne compagnie aérienne multinationale, Air Afrique, j’avais entamé une formation en maintenance- avion au Centre de formation professionnelle aéronautique de Dakar (CEFOPAD ) au Sénégal. Je faisais partie d'une trentaine de jeunes africains tous dans la vingtaine et issus des onze États-membres d'Air Afrique. Nous étions considérés comme la crème de la crème de l'Afrique. À part nos collègues sénégalais, presque la totalité du groupe arrivait pour la première fois à Dakar, notamment mes deux autres collègues togolais et moi. Le centre de formation abritait un internat, ce qui nous a permis de passer beaucoup de temps ensemble. Cette expérience extraordinaire et très enrichissante m'a permis de découvrir d'autres cultures, réalités et mentalités africaines.

À l'issue des deux années de stage de formation, j'ai pris fonction en tant qu'Électronicien-avion à la Direction Industrielle d'Air Afrique située près de l'Aéroport international Léopold Sédar Senghor à Dakar-Yoff. 

Aujourd'hui, en rétrospective, je m'estime heureux d'avoir vécu cette expérience unique au début de ma carrière professionnelle, car les acquis de ma formation au CEFOPAD m'ont conféré une vision pratique et concrète plus qu'aucune de mes autres formations académiques. En outre, le CEFOPAD constitue un modèle de réussite qui devrait être amélioré et repliqué notamment au Togo, considérant l'état de déchéance avancée de notre système éducatif.

Montréal et Toronto: À la découverte d'autres horizons

Après avoir servi Air Afrique pendant deux autres années au sein de sa Direction Industrielle toujours à Dakar, je me suis envolé pour le Canada vers la fin de 1999. J’avais été accepté par le John Molson School of Business de l’Université Concordia à Montréal au Québec comme candidat à un programme dédié à la gestion du transport aérien (International Aviation MBA).

À la fin de cette formation hautement compétitive, j’ai intégré en 2001 la filiale  canadienne du groupe européen Sonovision ITEP, un sous-traitant  des fabricants d’avion Airbus et Bombardier. Ensuite, j’ai été embauché par Bombardier en 2005 pour assurer la coordination du programme d’amélioration de leur flotte d’avions régionaux en service de type CRJ. Par la suite vers la fin de 2006, j’ai obtenu une promotion et un transfert à Toronto au siège des avions commerciaux pour coordonner les efforts de réduction des coûts de maintenance-avion pour les flottes d’avion en service de types CRJ et série Q dont le fameux Q400 qu'exploite la compagnie ASKY basée au Togo. Dans ce cadre, j’ai organisé et coordonné plusieurs rencontres internationales aussi bien au Canada, aux États-Unis et en Europe pour discuter des problèmes techniques et commerciaux liés à l’exploitation des avions régionaux. 

À ce titre j’ai assuré la coordination du groupe de travail multidisciplinaire composé des représentants des compagnies aériennes, des fournisseurs et d’experts de Bombardier Aéronautique.  

Par ailleurs, j'ai joué un rôle important dans l'aboutissement des négociations avec des fournisseurs et des équipes internes de Bombardier pour parvenir à des solutions techniques et commerciales en faveur des compagnies aériennes, notamment exploitants des avions régionaux. Ces efforts se sont soldés sur des gains annuels substantiels évalués à plusieurs millions de dollars américains.

Environ trois ans plus tard en 2009, j’ai été à nouveau promu et muté à Montréal avec pour mission de coordonner tous les échanges entre le département du génie de la maintenance-avion et les autres départements des avions commerciaux de Bombardier en charge des CRJ. Ce faisant, j’ai aussi assuré la liaison avec l’équipe d’ingénieurs chargée de développer le nouveau type d'avion, à savoir le CRJ1000

Dans ce cadre, j’ai servi de liaison entre Bombardier et l’autorité de l’aviation civile canadienne, Transport Canada, en vue d’obtenir l’approbation du programme de maintenance du CRJ1000 devant contribuer à la certification dudit type d’appareil.

En 2010, j’ai été muté à la division des avions d’affaires pour coordonner la mise en service de nouveaux types d’avions notamment les Learjet 45XR/60XR, Challenger 300/605/850 et Global 5000/6000 sur les marchés émergents tels que la Chine et l’Inde, ainsi que des pays africains tels que l'Afrique du Sud, la Lybie, le Nigéria et la Namibie. J’ai également coordonné la formation des équipes de soutien en vue de l’introduction des nouveaux types d’appareils Learjet 70/75 sur les marchés européens et nord-américains.

Après une décennie passée au service du fabricant aéronautique canadien, Bombardier, j’ai entamé le démarrage d’une start-up dans le domaine des publications avec Airline Profits, la première revue aéronautique au plan mondial consacrée à l’amélioration de la rentabilité des compagnies aériennes.

Mon engagement citoyen

Parallèlement à ma carrière professionnelle et à ma vie familiale, je suis très impliqué dans la société notamment dans la lutte au phénomène d’abandon précoce des études secondaires par les jeunes adolescents, aussi appelé décrochage scolaire. Ainsi depuis 2010, j’ai visité près d’une centaine d’écoles et collèges et je me suis adressé à des milliers de jeunes dans la région métropolitaine de Montréal.

J’ai également créé depuis 2014, une bourse d’études à l’Université Concordia en l’honneur de mes parents que j’ai perdu très jeune. Ce programme permet d’aider des étudiants étrangers en difficulté financière quelle que soit leur origine.

En tant que Président, je compte non seulement étendre ce genre d’initiative au Togo, mais aussi inciter mes proches collaborateurs à en faire de même pour encourager non seulement les étudiants togolais les plus méritants, mais aussi les plus démunis de notre société. Faut-il souligner que cet effort sera fait en marge des programmes de bourses étatiques qui seront mis en place.

Mon expérience politique

Révolté par les cas de corruption et de clientélisme révélés à l'Hôtel de ville de Montréal, la deuxième métropole du Canada, j’avais décidé de proposer une alternative autre que celle des politiciens de carrière aux citoyens de cette cité qui m’avait accueilli 14 ans plus tôt. C’est ainsi qu’en 2013, j’ai présenté ma candidature pour briguer la magistrature suprême de Montréal, une mégalopole dont le budget de fonctionnement représentait au moins le double de celui du Togo. Loin de passer inaperçu, ma candidature avait inquiété les poids lourds de la politique canadienne qui étaient également en lice. Mon initiative avait suscité la curiosité de plusieurs médias dès l’annonce de mes intentions sur les réseaux sociaux. Toutefois, sentant venir un farouche adversaire et surtout pour éviter un feuilleton bis à la Barack Obama, des mains obscures avaient vite fait de poser un véto médiatique tacite sur la diffusion de ma candidature avant et pendant la campagne électorale. Néanmoins, j’ai quand-même réussi à marquer la mémoire collective comme le premier candidat d’origine africaine à briser la croyance populaire selon laquelle seuls les natifs québécois pouvaient solliciter le vote  des habitants de Montréal, qui est pourtant une ville fortement cosmopolite. Et sans le savoir, cette courte expérience politique combinée à mon expérience professionnelle m’a en quelque sorte préparé à relever les défis de taille auxquels est confronté mon pays natal, le Togo.

 

Ma bibliographie

Suite à une hospitalisation en 1992 au CHU de Lomé-Tokoin (devenu aujourd'hui un lieu de la honte pour toute une nation), pendant laquelle j’ai vu mourir plusieurs patients en réanimation, j’avais fait un vœu à mon Créateur. S’il me gardait en vie et me protégeait, j’écrirai un jour sur ses bienfaits. J’ai fini par tenir promesse 17 ans plus tard avec la publication de mon premier livre. Il s’agit d’un mémoire autobiographique destiné surtout aux jeunes. Vivant alors à Toronto, la première métropole anglophone du Canada, le livre a d’abord été publié en anglais sous le titre The Impossible Flight: An Inspiring True Story of Vision, Adversity and Success, puis en Français Le Vol Impossible: Une histoire vraie et inspirante de Vision, d'Adversité et de Réussite, en 2010 après mon retour à Montréal. Ce livre témoignage qui relate mon parcours et mes choix depuis mon enfance a été adapté pour les écoles respectivment en français et en anglais sous les titres Récompensé pour ses études secondaires: Et si le temps pouvait raconter votre réussite? et Rewarded for Completing High School: How Time Can Tell Your Success Story.

Outre ces quatre titres, j’ai publié en 2014 d’autres ouvrages destinés à améliorer l’efficacité des entreprises, notamment :

  • Vision Load Factor: Measuring Effectiveness of Leadership
  • The TALENT Criteria: Attracting True Talents for Your Dream Team
  • The Value of Going the Extra Mile: Why You Should Always Do More than Expected.

Puis en 2017, j’ai publié une série d’ouvrages destinés à  transformer les compagnies aériennes en vue d’améliorer leur efficacité et leur rentabilité à savoir :

  • Airlines for Business: A Customer-centric and Profitable Model for the 21st Century Airline
  • Airlines for Technology: A Congruent, Agile, Reliable and Integrated Model for the 21st Century Airline.

Enfin, j’ai entamé la rédaction de deux manuscrits. L’un consacré à ma vision pour le Togo et l’autre abordera le périlleux exode des jeunes africains talentueux vers l’Europe et y proposera une alternative concrète pour mettre fin à cet exode de la honte. Il s'agit de :

  • Faire briller le Togo: Comme l'or de l'humanité
  • Quête d'Eldorado: Pourquoi chercher si loin l'opportunité qui est si près?

Mes valeurs

En plus des valeurs cardinales que mes parents m'ont inculquées, un autre évènement majeur s’était produit pendant que je fréquentais le Collège Saint-Joseph. Quand bien-même j’avais découvert le Nouveau Testament à Bassar environ 8 ans plus tôt, c’est à Lomé que j’ai pris connaissance de la Bible toute entière et je me suis consacré depuis lors à en faire une lecture quotidienne. Je dois avouer que le message de salut de Jésus Christ et la sagesse basée sur les principes divins ont peu à peu transformé ma vision personnelle de la vie et m’ont permis de me concentrer non seulement sur mes études et ma carrière professionnelle, mais aussi m’ont préparé à faire face aux défis de la vie notamment à l’étranger, comme je l’ai raconté dans mon mémoire autobiographique. Je dirai en résumé que ma foi en un Créateur suprême et en la vie m’a permis de traverser la longue nuit d’épaisses ténèbres sur le plan personnel et m’a préparé à me présenter au peuple togolais comme le serviteur modèle, authentique, rigoureux, intègre et visionnaire dont il a besoin pour passer de sa longue nuit au jour glorieux tant souhaité et prédit par le père de l’indépendance, Sylvanus Olympio.

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